J’ai fondé et co-fondé plusieurs initiatives dont le but est d’avoir un impact positif sur notre société. Si l’une d’elles vous intéresse et que vous voulez y participer, faites-moi signe !
Good Growth
Agence de conseil et réseau d’experts dont le but est d’aider les organisations à fort impact à résoudre leurs bottlenecks opérationnels et stratégiques.
Ecole Nikola Tesla
De plus en plus de familles ne se retrouvent plus dans le système classique et choisissent d’inscrire leurs enfants dans des écoles alternatives. Les profils de ces familles sont multiples mais leur motivation est toujours la même : offrir à leurs enfants un environnement qui leur convient mieux.
L’école démocratique Nikola Tesla, fondée en 2016, est basée sur des valeurs de liberté et de responsabilité. Chacun y est libre de poursuivre les activités de son choix et peut s’épanouir à son rythme dans un environnement riche et respectueux, libéré des contraintes de programme, de classes d’âge et d’emploi du temps.
Les notions de confiance et de responsabilité sont la base du modèle des écoles démocratiques : nous faisons confiance aux élèves pour qu’ils gèrent leurs journées et prennent leurs propres décisions. Ils se sentent ainsi réellement responsables de leur vie. Ils cultivent aussi leur sens des responsabilités vis-à-vis de la communauté à travers son cadre démocratique et participatif.
D’un point de vue pédagogique, les études montrent que l’apprentissage est de meilleure qualité quand il est poussé par une motivation intrinsèque. Ainsi, plutôt que d’avoir des contrôles, des notes et des devoirs à la maison, l’Ecole Nikola Tesla propose aux élèves de 6 à 18 ans des opportunités illimitées d’apprendre de manière auto-déterminée dans un environnement rassurant et stimulant. L’absence de jugement et de compétition leur permet de prendre confiance en eux, de s’ouvrir aux autres avec plus d’aisance, et favorise leur curiosité et leur esprit critique.
AltruismeEfficaceFrance.org
L’altruisme efficace est une philosophie et un mouvement social visant à optimiser notre impact dans le monde, en basant nos actions sur les faits et la raison plutôt que sur nos émotions uniquement. Cette approche rationnelle et quantifiée est cruciale car certaines interventions ont un impact très supérieur à d’autres pour une même quantité de ressources.
Par exemple, pour aider les malvoyants, il y a plusieurs options : on peut dresser un chien guide d’aveugle (ce qui coûte environ 30 000 euros dans un pays riche), ou on peut opérer des personnes souffrant de glaucomes dans un pays en développement. Pour la même somme d’argent, ce n’est pas une personne mais plusieurs centaines que l’on pourra aider, grâce à une opération peu chère qui leur évitera de devenir aveugles.
Les différences de niveau de vie entre les pays sont telles que les habitants des pays riches sous-estiment souvent l’impact qu’ils peuvent avoir en donnant pour les pays les plus pauvres. Autre exemple : les 7 maladies tropicales les plus courantes touchent à elles seules une personne sur six dans le monde. Or, le traitement pour prévenir ces maladies ne coûte que 50 centimes par an et par personne. Autrement dit, en donnant juste 5 euros, on permet à une personne d’être protégée pendant 10 ans contre ces 7 maladies, qui comprennent l’éléphantiasis et la lèpre.
Ces exemples montrent l’impact que chacun peut avoir en choisissant bien où donner son argent, mais l’altruisme efficace encourage aussi à se poser la question « quelle carrière pourrais-je poursuivre pour faire le plus de bien possible ? ». En effet, en fonction de nos compétences et intérêts, il se peut qu’on ait un impact encore plus grand avec notre carrière que par nos donations, pour peu qu’on s’oriente dans un métier qui répond à un problème important.
Nous avons créé l’association Altruisme Efficace France avec Laura Green et Olivier Bertrand pour fédérer la communauté française et coordonner des actions à fort impact.
ClasseInversee.com
Site présentant le modèle pédagogique de la « classe inversée ». Le principe est simple : utiliser temps de classe pour des activités qui peuvent s’appuyer sur des interactions (ateliers, exercices, travaux de groupe, projets, etc.), et utiliser le temps en solo (chez soi ou en début de cours) pour se familiariser avec les notions grâce à des vidéos et du contenu interactif.
C’est un modèle qui a fait ses preuves dans de nombreuses écoles à l’étranger : les élèves avancent à leur rythme, peuvent revoir le cours à volonté pour en maîtriser les notions, et sont encouragés à échanger entre eux et avec le professeur quand ils ont besoin d’aide.
La grande majorité des professeurs ayant fait le changement trouvent leur travail plus gratifiant car ils ont plus de temps à accorder aux élèves (en particulier à ceux qui ont des difficultés) et peuvent choisir de les aider directement ou en petits groupes. Leur classe est aussi plus vivante, ils n’ont plus besoin de transmettre le même cours de classe en classe et d’année en année à des élèves souvent peu réceptifs. Les élèves aussi préfèrent généralement ce modèle puisqu’ils ne sont plus contraints à devoir rester assis sans bouger ni parler. Ils ont moins tendance à décrocher, et ils apprécient de pouvoir prendre en main leur éducation. C’est un modèle plus souple et qui permet différentes approches, contrairement au modèle classique, qui laisse peu de place à l’expérimentation et aux spécificités de chacun.